La sève de bouleau AB du Plateau de Millevaches

Qu’est-ce que c’est ?

Récoltée au printemps pendant la montée de sève dans nos forêts isolées du Plateau de Millevaches en Limousin, la sève de bouleau est une cure détox.

Cette eau végétale est un excellent draineur de l’organisme. Elle libère les toxines accumulées et contribue à l’élimination des acides en excès.

La sève de bouleau est aussi reminéralisante grâce à sa composition : calcium, potassium, phosphore, magnésium, manganèse, zinc, fer, sélénium, acide citrique, acide lactique, acide L-malique, alanine libre, arginine libre (extrait de nos analyses Eurofins du 3/5/16). Ces minéraux et oligo-éléments de part leur diversité et leur complémentarité vous apportent de la vitalité et de l’énergie.

C’est une cure bien-être grâce à ses multiples bienfaits naturels !

Comment la consommer ?

C’est une cure dure 3 semaines

En cure de printemps, avec la sève de bouleau fraîche, récoltée deux fois par jour

Ou en cure d’automne ou toute l’année en cas de besoin, avec la sève de bouleau pasteurisée à basse température

Préconisation : buvez 15cL avec la cure de 3L ou 25 cl avec la cure de 5L avec la sève de bouleau fraîche, le matin à jeun.

Une cure peut se renouveler avec un intervalle d’une semaine entre deux cures.

La sève de bouleau fraîche est à mettre dans votre frigo (l’idéal est entre 0 et 4°) et à consommer tout de suite après vous l’être procurée, pendant les 3 semaines de cure.

Le gout neutre va évoluer et une teinte blanche va apparaître, cela n’altère en rien la qualité.

Avertissement : contre-indiquée aux personnes allergiques au bouleau et à l’acide salicylique . En cas de doute avec une incompatibilité, demandez conseil à votre médecin. La sève de bouleau n’est pas un médicament, mais rien de vaut mieux qu’un avis médical avisé.

Nos zones de récolte

Notre sève de bouleau est récoltée manuellement au cœur du Limousin sur le Plateau de Millevaches entre Eymoutiers et Le Lac de Vassivière.

Parce que notre histoire est liée à la forêt, au bois, à la terre, nous choisissons avec attention les meilleurs arbres. Nous les traitons avec respect.  De la récolte à l’emballage, nous préservons par un soin attentionné toutes les qualités de la sève de bouleau

La technique de récolte

Les arbres sont soigneusement choisis afin de ne pas affaiblir les plus jeunes.

Ensuite, le bouleau est percé délicatement au pied de l’arbre puis nous prélevons une petite quantité de sève, qui s’écoule dans un bidon par le petit tuyau inséré dans le trou.

Une fois la récolte effectuée, nous rebouchons le trou avec un petit pansement de bois du même bouleau.

Un peu de botanique

Les Bouleaux ont donné leur nom à leur famille : les Bétulacées, qui comprend 6 genres Alnus, Betula, Carpinus, Corylus, Ostrya, Ostryopsis.

Le genre Betula comporte 2 ou 3 espèces indigènes. Le nôtre est le Betula pendula ou verrucosa (nom latin)

Ses synonymes français sont : Bouleau blanc, Bouleau pleureur, Bois à balais, Biole, Bech, Brel, Arbre de la sagesse, Boulard …..

On le reconnaît à son port retombant, à ses petites verrues grisâtres sur les jeunes rameaux (d’où le nom verruqueux) et à ses vieilles écorces qui forme à la base du tronc un ensemble écailleux de plaquettes dures et profondément fissurés. Ses feuilles sont triangulaires, glabres (sans pilosité), à double dentition, c’est à dire à grandes dents elles-mêmes dentées.

Le Bouleau verruqueux est une espèce pionnière peu exigeante qui croit sur tous types de sols s’accomodant aussi bien des sols humides que secs. Sa seule exigence vèritable? est son besoin de lumière : il disparaît si d’autres espèces arborées lui font ombrage.

Le Bouleau est un spécimen qui dépasse rarement les 25 m de haut et a une longévité de 60 à 120 ans

Au printemps, le bouleau produit pendant un mois, 200 litres de sève par jour, c’est donc plus de 6000 litres de sève qui viendront nourrir un seul arbre.

Un peu d’histoire

L’eau de Bouleau parfois appelé le « sang de bouleau » est aussi bien consommée et commercialisée communément dans les pays scandinaves que dans les pays Baltes. Les anciens, qu’ils soient amérindiens, finlandais … entaillaient les arbres à la hachette de pierre, puis d’acier. Une goulotte permettait de récolter le précieux liquide .

Aujourd’hui les bétuliculteurs (de Betula!) utilisent de petits tubes alimentaires pour guider la sève directement dans les cuves de stockage garantissant ainsi une grande pureté sans souillure et sans contact avec l’air.

Dans le centre, le nord et l’ouest du Canada, régions où l’érable à sucre est absent, les Amérindiens récoltaient la sève du bouleau. Ils la buvaient telle quelle ou l’ajoutaient aux soupes. On en faisait parfois du sirop qui entrait dans la préparation de la bannique (pain amérindien sans levure). Au Québec, les Algonquins récoltaient la sève du bouleau jaune qu’ils mélangeaient à celle de l’érable à sucre pour la fabrication du sirop.

En Europe, on a aussi recueilli la sève du bouleau blanc. Pour la conserver, on ajoutait quatre ou cinq clous de girofle au litre. Elle a permis de faire un vin légèrement pétillant, ou encore une bière aux propriétés rafraîchissantes et diurétiques.

Des écrits relatent qu’elle existait déjà, il y a 3000 ans chez les populations nordiques, lapones, slaves, scandinaves. On retrouve son emploi traditionnel dans les Highlands en Écosse et chez tous les peuples d’Europe du Nord,  le bouleau est très répandu, et les cures printanières de sève de bouleau y sont pratiquées depuis le XIIe siècle.


Sa composition

Extrait du livre de Bernard Bertrand – Le Bouleau – Edition Le Compagnon Végétal

Des références bibliographiques